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Holophernes modernes
Petits mauvais hommes dangereux
Playmobils, appelés par vos fantasmes de croisade, une manette dans les mains, vos teubs sur le front,
Marionnettes de crétins télégéniques et congénitaux refusant de ranger leur chambre et jouant avec le monde comme avec la crotte qui leur pend de l’anus

Négationnistes, chantres de la haine
Vos têtes sont sur le billot de ce texte
Vos vies sans amour
Vos lèvres dégoulinantes de bile et de fiel
Vos livres remplis de la seule envie d’en finir
Vos solutions solutionnistes à vos problèmes imaginaires
Votre bêtise sans limites, aucune, vos yeux qui ne voient rien
Si ce n’est le bout de votre gaule moche et molle
Dont vos ex-amours, devenus objets de vos ressentiments dégueulasses,
Se sont détournés judicieusement

Vos « valeurs » immondes en drapeau
Vos démons, anges de mort adulés par votre cervelle creuse comme l’esprit de vos vanités
Vos armes meurtrières, industrielles, vos soifs d’argent inextinguibles, qui permettent à vos culs constipés de se poser sur la face du temps et de le couvrir de votre merde sans nom

Vous êtes la chienlit de tous les pays
Vous êtes,
Depuis l’aube des temps
Jusqu’à leur fin,
Innommables.

Holophernes.