Les brutes, ça bande dur jusqu’au jour où leur tombe une simple question sur le coin de la gueule.* C’est pour ça qu’elles clament à l’unisson « ne pas se prendre la tête ». Plutôt casser celles des autres, ou à défaut, du sucre sur leur dos, et un triste jour, celle de la femme qu’ils avaient élue comme faire-valoir de leur narcissisme abruti. Quand ils parlottent, ça sonne faux, ricanements conspirateurs et vantardises déguisées en humblerie de raté. Si vous pouviez changez la musique, éteindre cette télé, apprendre à vous taire de temps en temps et à vous en tenir à faire ce que vous dites et dire ce que vous faites ? À force d’écouter de la merde et d’en rester à la connerie assénée avec l’aplomb le plus convaincu, ce qui sort de votre bouche ne ressemble plus qu’à ma fosse septique.
* Question qui pourra faire cesser la brute d’en être une à condition que celle-ci cherche à y répondre : érection d’une pensée qui se tient.